Visite dans les locaux renouvelés de la Bibliothèque orientale .

Inauguration de la Photothèque et des locaux rénovés de la Bibliothèque orientale de l’USJ

L’inaugurationde la Photothèqueen partenariat avecla Fondation Boghossianet des locaux rénovésde la Bibliothèque orientale a eu lieu, sous le haut patronage de S.E. M. Raymond Araygi, ministre de la Culture, le 2 juin 2016 au théâtre Monnot (rue de l’Université Saint-Joseph, Achrafieh). Pr Salim Daccaches.j., Recteur de l’Université Saint-Joseph, M. Albert Boghossian, Co-fondateur de la Fondation Boghossian, M. EricSchell auteur de « L’amour des livres »et membre de l’Association des amis de la Bibliothèque Orientale de Beyrouth (AABOB) ainsi que S.E. M. RaymondAraygi, ministre de l’Education et de l’enseignement supérieuront prononcé tour à tour un mot à cette occasion.

Pr Salim Daccaches.j. a souligné que « Si de tout temps, l’Université consacre tant d’attention et de fonds à La Bibliothèque orientale pour qu’elle puisse vivre et survivre, c’est qu’il y a des raisons. Pour les connaisseurs, si la Bibliothèque renferme plus de 400000 ouvrages, selon le comptage du regretté P. Jean Ducruet, son magasin regorge d’autres collections dans les domaines les plus variés. Nous ne sommes pas seulement en face d’une Bibliothèque, mais devant un patrimoine et devant un monument historique libanais et même proche-oriental et au-delà ! Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’USJ, je dirais qu’il y a une deuxième raison : il est judicieux de dire que la Bibliothèque Orientale est à la genèse académique de la naissance de l’USJ. Son premier fonds a été établi à Ghazir et à Beyrouth avant même la création de l’Université car, pour les Jésuites, une fondation académique ne pouvait être réalisée sans une base d’enrichissement intellectuel et d’invitation à la recherche et à la créativité ! L’enseignement ne pouvait que s’appuyer sur un capital de recherches ! »

De son côté, M. Albert Boghossiana rappelé que ce qui nous touche dans ces images « c’est la richesse mémorielle de cette époque, qui témoigne d’un côté de ces temps porteurs de douceur de vivre, d’une certaine authenticité et de simplicité, mais aussi de leur facette, des difficultés vécues par certaines populations et leur lot de souffrance, comme en témoigne les nombreuses photos des camps de réfugiés et survivants du génocide arménien. Aussi c’est sans hésitation et avec un grand enthousiasme que nous avons décidé d’apporter notre pierre à l’édifice, en signant un partenariat avec l’USJ en juillet 2014 pour restaurer cet héritage absolument unique en son genre et créer un centre d’archives et de documentation photographique. »

Par ailleurs, M. EricSchella prononcé un mot sur « l’amour des livres » que les jésuites lui ont inculqué alors qu’il était sur les bancs de l’école « ces jésuites qui m’ont fait connaître le Liban en échangeant des livres entre élèves représentaient pour moi le symbole du monde. La Bibliothèque Orientale représente la soif pour les connaissances qui, s’il ne boit pas pourrait amener à la mort des peuples et des bibliothèques. »

Enfin, M. RaymondAraygi a souligné que « notre âme a besoin de protection en ce moment où la barbarie veut détruire notre mémoire. Voilà pourquoi la restauration de la Bibliothèque Orientale est une lueur d’espoir pour protéger notre identité présente dans les ouvrages, les manuscrits et les photos. »

Un film sur la Bibliothèque Orientale a ensuite été projeté avant de visiter les lieux.

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